mercredi 18 avril 2012

Quelques notes prises lors de la conférence de Jean-Claude GUILLEBAUD

Conférence de Jean-Claude Guillebaud
Athénée de Bordeaux - 19 mars 2012

Quelques notes prises lors de cette conférence

J'ai eu plusieurs vies. Il y a un lien entre ces vies. Il concerne l'espérance, l'optimisme qui ne m'a jamais quitté.

Vous avez vécu pendant près de 20 ans dans les tragédies du monde... Dans le monde à feu et à sang. Malgré tout, pourquoi êtes-vous optimiste ? Je ne suis pas optimiste malgré cela, mais, grâce à cela. Ce dont je me souviens... La certitude que dans toutes les circonstances même les plus douloureuses, j'ai vu des gens qui ne désespéraient pas. Des gens qui prouvaient par leur courage, qu'ils ne succombaient jamais au pessimisme et à la résignation.

Nous sommes dans un pays en paix depuis 60 ans. Quand on rentre chez soi après avoir vécu avec des gens qui souffrent... Je suis convaincu que le pessimisme est une lacheté. « Le pessimiste se condamne à être spectateur ». Goet.

Nous n'acceptons pas d'abandonner le monde aux méchants. Si nous laissons le monde aux méchants, nous sommes des pessimistes et finalement des laches.

« Le principe espérance », Ernst Bloch, Edgar Morin...

J'ai cela chevillé au corps. C'est une question de responsabilité devant le monde.

Etre optimiste, ce n'est pas être le ravi de la crêche ; ce n'est pas être angélique. Il faut être optimiste d'un optimiste statégique. Jean-Pierre Dupuis. « Pour un catastrophisme éclairé » // Une critique de l'économie. Il faut que nous ayons le courage de croire enfin ce que nous savons.

Robert Merton : l'inventeur d'un concept redevenu à la mode. Prophétie auto réalisatrice. Le phénomène suivant : on peut être pessimiste de manière abusive. Le comportement peut provoquer la catastrophe que l'on craint...

Le pessimisme est auto réalisateur. Le pessimiste contribue à faire venir la catastrophe.

Il y a une dimension auto réalisatrice du pessimiste.

« Provocation à l'espérance. », tel sera le titre et le sujet de mon prochain livre.

André Comte Sponville a écrit deux ou trois livres contre l'espérance. Il fait une erreure philosophique. Les gens qui dénoncent l'espérance le font au nom d'un principe de soustraction : ce que vous projetez au futur, vous le soustrayez au présent. L'espérance concerne le futur, mais, elle se vit au présent. L'espérance ajoute au présent. Une société qui n'a plus d'espérance est une société qui n'a plus d'avenir et une société qui ne sait plus vivre le présent.

Trop souvent, parler de l'espérance, c'est faire un effort ascétique pour se priver du présent et profiter davantage du futur. Jacques Elul.

Je ne suis pas un spécialiste d'écologie. Je suis convaincu. Les 4 ou 5 mutations. J'essaye de comprendre cette histoire qui nous arrive. Nous vivons un basculement. La grande bifurquation. Le moment axial des 5 ou 6 siècles avant Jésus-Christ.
C'est plus important que la fin de l'empire Romain... On a beaucoup de difficultés à s'en rendre compte. Un arbre qui tombe fait plus de bruits qu'une forêt qui pousse.

Les forêts...

Les 4 ou 5 mutations de notre monde contemporain
Un mot que l'on répète tous les jours. Un mot mensonger. Une crise, la crise. Nous ne vivons pas une crise. Une crise, c'est un dysfonctionnement passager qui est suivi d'un retour à la normal. En 1974, on nous parlait de crise … Ce sont des incantations.

Je préfère parler de mutation plutôt que de crise, c'est rassurant. Une mutation ne se termine pas, elle s'accomplit. Je perçois 4 ou 5 grandes mutations.

1° la mutation géopolitique. La fin du communisme. L'Europe n'est plus le centre du monde. La modernité qui était assimilé à ce qui était occidental. Au centre : l'europe et les Etats Unis. Nous entreprenions de civiliser la périphérie. Elle a des conséquences économiques, militaires... Les questions technologiques.

2° la mutation économique. La mondialisation, ça veut dire que l'économie de marché a échappé à l'état nation. L'économie de marché a besoin d'être régulé, domestiqué. L'économie sociale de marché. Un fonctionnement du marché redistributeur. Le cheval a sauté par dessus le barrière... Le cheval créé beaucoup de richesses et beaucoup de dégats.

3° la mutation génétique. La révolution biologique n'a pris son essor qu'au début des années 1980. La révolution génétique donne la possibilité d'intervenir directement sur la vie. On est capable d'intervenir sur les mécanismes de la vie, de la procréation, au changement d'ADN. Nous avons mis la main sur l'arbre de la connaissance. Nous l'avons déjà vendu à Wall Street. Nous avons livré ce pouvoir incroyable, qui peut le mieux et le pire, aux seuls lois du marché. S'il y a un marché, on fait ; s'il n'y a pas de marché, on ne fera pas.

4° la mutation numérique. La plus vertigineuse. Elle a créé autour du monde. Ella a créé un continent de plus. Le net, le web... Ilest partout et nul part. Il grandi sans cesse. Chaque jour, 20 ou 30 millions de sites nouveaux. Le nombre de textes est l'équivalent de 15 milliards de fois la bibliothèque d'Alexandrie. On ne sait pas bien le définir. Quand je suis sur internet, où je suis ? Vous êtes dans le virtuel. Le concept d'espace a perdu sa signification. Quelle heure est-il ? Les concepts de temps et d'espace sont devenus friables. Un continent sans droit. C'est une jungle. On trouve le meilleur et le pire mélée. Il faudra installer le droit... Un continent...
Toutes nos activités s'installent sur internet. Les marchés financiers sont sur internet. 5 ou 6 000 milliards de dollars par jour. Les marchés représentent 30 à 40 fois la richesse réelle du monde. Ce sont eux qui font la loi.

5° La mutation écologique
Jacques Elul : la sensibilité écologique... La technique et l'enjeu du siècle. (1954). les problèmes qui nous attendent ; c'est notre rapport à la technique qui sera capable, notamment de détruire la nature.
Pierre D'Avent. Sepanso.
Les problèmes d'aménagement... J'ai été copain de Noël Mamère.
Elul avait toujours pensé que l'écologie ne devait pas entrer en politique. Entrer en politique, c'est perdre l'intuition originale. En entrant en politique, les écologistes ont perdu la pureté originelle et leur militance s'est abimée.

La mutation... La précarité qui gagne nos sociétés. On répète que les Français trouvent la campagne ennuieuse. On entend pas ce qu'on aimerait entendre. Michel Rocard a dit la vérité. Il a le courage de dire ce que les choses n'osent pas dire. Il dit que la croissance ne pourra pas revenir.

Comment trouver un moyen ?

La manière dont on calcule la croissance.
Nous sommes passés de 10 000 à 3 500 morts sur les routes. Cette diminution est catastrophique pour la croissance ! Moins d'activités de garagistes.

Le nauphrage de l'Erika. C'est une providence pour la croissance. Ca gènère de l'activité.

Une bonne nouvelle est compté en moins dans la croissance.
Une mauvais nouvelle est compté en plus dans la croissance.

Un nouveau mode de calcul de la croissance qui soit moins sot !
Stupidité quantitative.

Le moral des français est en hausse ou il est en baisse. Comment calcule-t-on cela ? Cf. Insee. Le paramètre principal, c'est l'envie d'acheter ! Si vous avez envie d'acheter, c'est que vous avez le moral. Si vous n'avez pas envie d'acheter,.. Le consumérisme vient d'une...

D'autres modes de réflexion.

Dans le domaine de la frugalité, de notre changement de rapport au monde, aux choses.
Quelques bonnes nouvelles...
En dehors des révolutions arabes... Il y a eu dans presque tous les pays du monde, le mouvement des indignés. Peu ! On n'a pas lu les textes et les écrits des indignés...

« Plutôt ce qui compte que ce qui se compte. »

Insurrection des consciences. Ils se tournent vers Gandhi, Nelson Mendela, Martin Luther King.

La non violence plus efficace que la violence. Une partie de cette société civile qui est en quête, en mutation.

La politique du discours... La vieille peau qui s'en va. L'autre manière de faire de la politique

Pendant 2000 ans, la cohabitation de deux institutions, dans le temporel et les chrétiens dans les marges, quelque fois désavoués par les institutions, et dont on a fait des saints, 2 ou 3 siècles plus tard...

Nous avons eu besoin des deux, à la fois l'institution et les prophètes... Dans les marges de l'institution, des gens qui tiennent les braises du message.

La naissance du monachisme... On est allé mettre l

Les gens du mouvement du mouvement écologiques.

Les gens qui portent des utopies, joyeuses, heureuses...

« Quand on ne vit pas comme on pense, on se condamne à penser comme on vit » Edgar Morin.

Le colibri.

Qui est juif ? La vérité : est juif celui que a des enfants juifs.

Emmaunel TODD. La démographie. Qu'a-t-on appris de neuf au sujet de la démographie ? L'imminence et la certitude d'une explosion démographique. La transition démographique. Le moment où la croissance s'inverse... On sait que toutes les projections que l'on faisait ; on n'y croit plus. On examine des hypothèses inverses. Le problème du vieillissement de la population. En Chine, la population commence à diminuer. Au rythme actuel, l'Allemagne va disparaître dans trois siècles.

Les agronomes disent que le monde a les capacités de nourrir beaucoup de
Ce ne sont pas des problèmes de production, mais des problèmes de distribution.

C'est d'abord une réflexion sur l'injustice ou...

Vous êtes pour la faim dans le monde. C'est un pur argument mensonger. Un pur argument commercial. L'explosion démographique n'est plus à l'ordre du jour, sauf peut-être dans certains pays, comme l'Ethiopie.

jeudi 22 mars 2012

Dimanche 1° avril 2012 : Journée de la forêt avec la mairie de St Médard en Jalles

Dimanche 1er avril
Avec la mairie de St Médard en Jalles

JOURNÉE DE LA FORÊT

Rendez-vous à 10h30
Parking de la salle des sports de Magudas
Angle rue Charcot / rue Condorcet

Retrouvons-nous pour le grand nettoyage de la forêt !
Cette année, les bords de Jalles sont aussi soignés par les mains des bénévoles, du côté de Magudas.

Un apéritif est offert pour remercier toutes les bonnes volontés pour leur participation à la propreté de nos espaces naturels !

En collaboration avec l’association Surfrider, le Sijalag, l’écollectif du centre d’animation de Feydit et les aumôneries, les scouts et la catéchèse des Jalles. 

Vendredi 30 mars à St Médard en Jalles conférence sur "vivre le développement durable au coeur des Jalles"

VIVRE LE DEVELOPPEMENT DURABLE
AU CŒUR DES JALLES.  

Le développement durable, développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs, est au cœur des réflexions actuelles de notre société sur son avenir.

Mais comment déclinons-nous, au cœur des Jalles, ce concept dans nos pratiques quotidiennes ?

Valérie Kociemba,
Géographe, Université Bordeaux3 / CNRS ADES
 animera le

Vendredi 30 mars à 20h30
à l’église de St Médard en Jalles

une réflexion sur
 Alimentation et  développement durable.

dimanche 11 mars 2012

"Le carême, un temps fort écologique", par Mgr Stenger

"Le carême, un temps fort écologique", par Mgr Stenger

 

Stenger Marc - Troyes
Ecologie, un mot à la mode, un mot qui fait peur à certains à cause des perspectives d'apocalypse dans lesquelles il a grandi, un mot auquel on accole toute sorte de significations. Pour nous chrétiens, ce mot doit pourtant être un mot-clef, un mot de notre réflexion, de notre méditation sur notre relation au monde, aux hommes et à Dieu, un mot aussi de notre engagement de chrétiens. Et le temps du carême dans lequel nous sommes sur le point d'entrer est assurément un temps favorable pour comprendre le poids éthique et spirituel de ce mot et l'investissement humain auquel il doit correspondre.

Jeûne, partage, prière

Au commencement du carême, que nous sommes appelés à vivre comme un chemin d'entraînement spirituel, la liturgie nous propose trois pratiques pénitentielles chères à la tradition biblique - la prière, - le jeûne - le partage (l'aumône), pour nous préparer à mieux vivre laRésurrection du Christ. Ces pratiques n'ont pas toujours bonne presse aujourd'hui. En notre époque où nous sommes peu enclins à faire pénitence, à courber la tête, à reconnaître nos limites, à faire une pause dans notre agitation quotidienne, à donner une place aux autres, nous pouvons nous demander quel sens et quelle valeur peuvent avoir pour nous de nous priver de quelque chose de bon et d'utile pour notre subsistance. Nous pouvons nous demander quel sens et quelle valeur peut avoir pour nous de nous arrêter dans cette course de plus en plus dure pour notre bien-être et de prendre du temps pour l'acte gratuit de la prière. Nous pouvons nous demander enfin quel sens et quelle valeur peut avoir pour nous de faire place à d'autres qui a priori sont une menace pour notre être au monde.
Le but du carême est de bien situer ces démarches qui coûtent. Elles ne sont pas seulement des actes ponctuels, mais une ligne de fond qui nous est proposée. Elles mettent en jeu notre manière d'être en relation avec le monde et ses ressources, avec les autres hommes et avec Dieu. Nous ne pouvons pas faire l'économie d'en saisir la substance et la profondeur. Parlant du carêmeaujourd'hui, on dit volontiers que ce n'est pas faire moins, mais que c'est faire mieux. Dans ce qui est proposé on limite au strict minimum, par rapport à autrefois, les invitations au jeûne et à l'abstinence. On parlera plus volontiers de jeûne de la télévision, du tabac et de l'alcool, parce que ce sont les prisons de l'homme d'aujourd'hui. On n'invite plus simplement à faire une aumône, ce qui serait nous libérer à bon compte de nos obligations de solidarité à l'égard des pauvres, mais à nous engager dans une solidarité active qui nous met véritablement en route avec l'autre (ce qui est bien symbolisé par les opérations « Terre Solidaire » du CCFD). On n'appelle plus seulement à poser davantage d'actes de prière, mais à faire de nos vies une démarche spirituelle, une montée vers Pâques.

Se rapprocher

On peut habiller de couleurs plus séantes ce temps de préparation à la fête pascale, il n'en reste pas moins que nous ne pouvons pas faire l'économie de nous mettre en face de ces trois pratiques du jeûne, du partage et de la prière que nous donne la tradition la plus ancienne. Voilà pourquoi il ne s'agit pas de rendre le carême plus sympathique, mais de saisir la profondeur des enjeux de cette invitation traditionnelle que nous ne pouvons pas contourner.
Le jeûne est fait pour nous désencombrer de ce qui ne nous est pas nécessaire, pour nous permettre de redécouvrir ce qui nous construit, ce qui nous recrée, ce qui nous déploie dans toutes les dimensions de notre qualité d'homme et d'enfant de Dieu. Il n'est donc nullement question de tourner le dos au monde et à ses biens, mais de laisser le superficiel et de valoriser dans ce que notre environnement nous offre l'essentiel qui fait vivre davantage. Il s'agit donc de nous rapprocher d'un monde que nous voyons trop souvent comme un espace pour étancher nos soifs de consommation, alors qu'il est par ses ressources le partenaire de notre développement d'homme. L'aumône, le don au sens restreint du terme, nous tient quitte à bon compte de notre devoir de solidarité, elle ne nous oblige à aucun déplacement. Mais en fait il s'agit de partage qui nous appelle à nous bouger, à nous rapprocher de l'autre, à rapprocher de l'autre non seulement le petit doigt, mais toute la personne.
La prière enfin n'est pas seulement un acte de piété ; elle signifie marquer un temps d'arrêt pour sortir de nos activités souvent prenantes et nous rapprocher de Dieu. Le carême, temps d'un nouveau rapport aux biens, à autrui, à Dieu. Il n'est pas simplement question de modification de nos habitudes, mais il y a dans cette invitation au jeûne, au partage et à la prière l'appel à une véritable métamorphose de notre regard sur ce qu'est une vie pleinement vécue, sur ce qu'est l'homme dans le monde. Ce à quoi nous sommes invités, c'est à une conversion, un sursaut, un changement radical de nos façons d'être en relation avec ce qui structure notre vie, les biens à notre disposition, les autres, Dieu. C'est bien là que sont les fondements d'une véritable écologie, celle qui définit des relations justes entre l'homme et son environnement matériel, humain et spirituel.

+ Marc Stenger
Evêque de Troyes

samedi 11 février 2012

conférence de Jean-Claude Guillebaud le 19 mars 2012 : face aux défis écologiques, quels nouveaux modes de vie ?

"Face aux défis écologiques,
à quels changements de modes de vie sommes-nous appelés ?"

conférence de Jean-Claude GUILLEBAUD
à l'Amphitréatre de l'Athénée municipal Joseph Wresinski 

Lundi 19 mars 2012, 20 h 30 - 23 h 00


Parmi les enjeux de la vie, de la paix et de la justice sociale dans un contexte de mondialisation, les défis écologiques tiennent une grande place. Entre ignorance, indifférence et catastrophisme, comment y voir clair ? Où sont les vrais enjeux et les vrais défis écologiques ? Quel est l'état de la question aujourd'hui ? Comment chaque citoyen, personnellement et collectivement est appelé à prendre sa part dans ce combat pour la sauvegarde de la Création et donc pour l'avenir de l'homme ? Quels sont les nouveaux modes de vie à rechercher et à promouvoir ? C'est à ces questions que Mr Jean-Claude Guillebaud, philosophe, essayiste, journaliste et éditeur tentera de répondre

mardi 17 janvier 2012

Dimanche 29 janvier 2012 : débat. autour de la question : Le "bio" peut-il nourrir le monde ?


                                                                           INVITATION


A l'occasion de son assemblée générale qui se tiendra le matin, le Mouvement C.M.R. organise le : 
Dimanche  après midi
                                                                 29 janvier 2012
                                                                de 14 H.  à 17 H.
                                                          au Château de la Séguinie
                                                              Avenue du Desclaud
                                     (route reliant Tresses à la RN de Bergerac)
                                                                     à TRESSES

un débat sur le thème :

            Le  "bio" peut-il nourrir le monde ?

          Après les témoignages de deux agriculteurs -viticulteurs (l'un "bio" et l'autre pas),une concertation en petits carrefours permettra aux participants de poser questions et convictions sur lesquelles se "pencheront" deux intervenants :

      M. Jean-Pierre Ribaut, biologiste, membre de l'antenne "Environnement et Modes de Vie" de la Conférence  des Evêques de France, ancien fonctionnaire  au Conseil de l'Europe.

   et Mgr. Laurent Dognin, évêque auxiliaire du diocèse de Bordeaux.

        Après leurs interventions la discussion générale sera ouverte.

                                                Bienvenue à tous .

mardi 10 janvier 2012

Le projet développement durable de la pastorale des jeunes sur le secteur des Jalles.





C’est toute la pastorale des jeunes du secteur des Jalles qui s’est saisie du chantier écologie du projet diocésain.

De l’éveil à la Foi jusqu’aux lycéens, en passant par le groupe des  Scouts et Guides de France, tous les enfants et les jeunes du secteur avec leurs animateurs participent depuis janvier 2011 à une démarche de réflexion et d’action pour le respect de la création.

Pour commencer, chacun dans son groupe s’est mis à l’écoute de la Parole de Dieu dans la Genèse, pour ouvrir son regard sur la sauvegarde et le respect de la nature mais aussi la place de l’homme dans la création, telle que Dieu l’a voulue.

Un concours de slogans et de dessins a été lancé pour créer un logo. Toute la communauté a était invitée à voter pour le meilleur dessin (celui de Thomas CM2) et la meilleure phrase (celle de Marion 2nd) pendant notre journée de rentrée du secteur, mi-septembre. L’aumônerie du Lycée a ensuite créer le logo.

Le 25 Septembre 2011 une soixantaine de jeunes et encadrants ont participé à l’opération « Nettoyons la nature ». Cette journée, sponsorisée par les magasins Leclerc qui ont fourni les gants, les sacs poubelle et le goûter, a été préparée en lien avec la mairie de St Médard en Jalles, ses services techniques et l’Agenda 21.  La récolte des déchets, malheureusement très fructueuse, a permis de prendre conscience de la nécessité de changer les comportements. 


Frère Frédéric-Marie a présidé l’eucharistie sur un autel en bois monté par les scouts, dans une cathédrale de verdure où tous ont loué le créateur avec St François d’Assise !
Pour le carême c’est le texte proposé par le chantier écologie « La frugalité heureuse » qui éclairera la réflexion autour du gaspillage, pour les plus jeunes, et de la consommation et justice sociale, pour les aînés.

Les opérations prochaines :
- Une conférence ouverte à tous «Vivre le développement durable au cœur des Jalles »   le 30 mars à 20h30 à l’église de St Médard en Jalles,
- La messe des rameaux pour tous les jeunes le samedi 31 mars



- Une nouvelle journée « nettoyons la nature », cette fois dans le cadre de la semaine du développement durable avec d’autres associations, le dimanche 1er Avril.

mardi 3 janvier 2012

L’environnement à la portée du diocèse

article paru dans le Courrier Français de Gironde du 23 décembre 2011

CHANTIERS DIOCÉSAINS
L’environnement à la portée du diocèse
Les quatre chantiers lancés par Mgr Ricard il y a maintenant trois ans se déclinent peu à peu dans les communautés paroissiales. Régulièrement, les équipes mises en place au niveau diocésain font le point sur l’avancée des travaux. Exemple avec le chantier Écologie.

Lorsque les quatre chantiers missionnaires ont été lancés par Mgr Ricard, archevêque de Bordeaux, à la Saint-André 2009, chaque paroisse, chaque secteur, chaque communauté étaient invités à travailler particulièrement l’un d’entre eux. Éducation, Vie familiale, Environnement ou Solidarité, chacun a pu choisir le domaine dans lequel il était le plus à l’aise et s’y consacrer pleinement. Cela a donné des groupes de travail qui se retrouvent régulièrement pour partager et avancer ensemble.
Le chantier Environnement/Écologie a sensibilisé une trentaine de groupes dans le diocèse que l’équipe de pilotage (1) réunit une fois l’an. Au fur et à mesure, l’équipe de pilotage recueille les comptes-rendus des groupes en route dans le diocèse. « Ça part un peu dans tous les sens, constate le père Deprecq, également prieur du séminaire Saint-Joseph. On est là pour les aider, éventuellement les recadrer. » La deuxième rencontre des délégués avait lieu le 24 novembre dernier et, malgré deux propositions d’horaires, elle a peu mobilisé...

 L’avenir de l’ostréiculture
« En 2010, on se demandait où on allait, on était dans le brouillard, se souvient le délégué d’un groupe du Bassin d’Arcachon. On a alors défini des objectifs qu’on a atteint avec la rencontre de scientifiques. Nous nous sommes centrés sur l’écologie du
Bassin d’Arcachon, l’environnement écologique marin. Les ostréiculteurs ont participé, de même que le maire du Porge, qui est docteur en biologie. Nous avons organisé des expositions ; évoqué la faune, la flore, les prés salés ; nous avons exprimé nos inquiétudes face aux naissains et posé des questions sur l’avenir de la profession d’ostréiculteur... Toutes ces initiatives ont favorisé les rencontres, ont aidé la discussion.»
Et c’était bien le principe de ces chantiers : inciter les chrétiens à aller au devant  d’interlocuteurs variés, sur des thèmes pas spécifiquement religieux, respectant pleinement l’aspect missionnaire recherché par Mgr Ricard.
L’expérience des groupes qui se sont mis en marche avec l’écologie fait naître d’autres projets, plus ou moins liés entre eux mais dont le dénominateur commun pourrait être la rencontre et l’expression. C’est ainsi qu’un groupe a prévu de se retrouver une fois par mois pour évoquer les textes de la Bible en lien avec l’environnement et la Création. «Nous allons débuter avec Noé», explique le délégué. Il est question d’un parcours biblique en forêt pour les plus jeunes. Du côté des jeunes, les lycéens avaient pris ce thème pour leur marche pascale. Le Conseil presbytéral lui-même a participé à l’élan en évoquant le parc marin et l’environnement en général. Les collectivités réfléchissent à la question à travers l’Agenda 21. Un groupe voudrait organiser une grande fête de la création, «au moment de la Saint-François, en octobre».

L’eau, la vigne, la forêt et la mer
Dans les secteurs du Médoc, on a déjà organisé cette fête, autour de l’oecuménisme et de la création, en réponse directe à l’appel de Mgr Ricard et du père Ricaud (délégué diocésain à l’oecuménisme), en mai 2003, qui généra une rencontre annuelle jusqu’en 2009. La petite chapelle de Saint-Raphaël accueillait ainsi une centaine de personnes en septembre dernier, qui sont reparties chez elles avec le souhait de «condamner cet affairisme qui conduit au stress pour changer d’objectifs en visant non plus les biens terrestres mais en cherchant le Royaume de Dieu et la justice, précisait Jean-Pierre Ribaut (2), par ailleurs délégué régional de Pax Christi. Pays du vin, du maïs et de la forêt, sans oublier les côtes et l’océan ce pays peu peuplé n’est pas particulièrement tourné vers l’environnement et encore moins vers l’oecuménisme. Malgré ces conditions peu favorables, nous avons réussi à constituer un petit groupe comprenant des représentants des quatre confessions chrétiennes dans l’objectif de célébrer la création dans un climat de grande ouverture oecuménique.»
Le seul regret des participants était que, la nuit tombant vite en octobre, la rencontre a dû se terminer tôt...
Le mouvement Chrétiens en Monde rural (CMR) a mis deux équipes sur le chantier. « Nous nous sommes sentis concernés par le problème, explique l’un des délégués. Et une vingtaine de personnes ont réfléchi au sujet puis ont proposé à d’autres équipes le fruit de leurs rencontres. Aujourd’hui, ce sont une quarantaine de personnes qui sont en route. Nous sommes partis sur le principe de fonctionnement de l’Action catholique: voir, juger, agir. »
C’est ainsi que le groupe a choisi de démarrer avec la parabole du Bon Samaritain. « On s’est comparé à tous ces personnages et montré qu’on est responsable du massacre de notre environnement. Nous nous sommes posé des questions sur ce qu’on fait ou pas pour l’environnement, avec des choses faciles, comme économiser l’eau ou l’électricité, et des choses moins faciles, comme isoler sa maison. Dans nos équipes, la plupart des gens ont un jardin, nous avons donc mis en avant les efforts à faire pour éviter les produits nocifs. Mais les consommateurs sont aussi à éduquer. Trouver un ver dans un légume serait plutôt signe de qualité, par exemple... »

Des idées à développer
La réunion était également l’occasion de donner des idées de développement du thème, tels que Noël autrement, cette période étant un moment de gaspillage énorme, particulièrement en lumière. Un débat est prévu fin janvier à Tresses sur le thème de la culture. Il s’agira de se poser la question de l’utilité de toutes ces actions : des agriculteurs (bio ou non) argumenteront leurs pratiques. «Cela débouchera forcément sur la politique, avec un grand débat sur le thème: le bio peut-il nourrir la terre ?» L’équipe de pilotage est en lien avec des auteurs qui pourraient venir témoigner de leurs engagements au cours de conférences (Jean-Baptiste de Foucault et Jean-Claude Guillebaud). Les Assises chrétiennes de l’écologie ont eu lieu à la mi novembre à Saint-Étienne et ont rassemblé plus de 1.700 personnes, dont 300 jeunes. De nombreux intervenants (trop nombreux ?) ont permis des échanges très riches. Cette manifestation a pris place dans la ville et chaque participant a apprécié l’expérience.
«Il y a certaines choses qu’on ne peut pas faire tout seul, constate le père Deprecq. Par exemple, le tri sélectif dans les communes. Ce sont les municipalités ou les communautés de communes qui doivent agir. Les collectivités doivent prendre en charge le problème. L’écologie passe par des gestes concrets, par des attitudes à modifier. Par exemple, quand on fait les courses, avoir le geste écologique en regardant sur l’étiquette l’impact carbone d’un produit...» 
«Il s’agit en fait d’avoir un comportement écologique, c’est une question de réflexe, ajoute Jean-Pierre Ribaut. On peut agir en privilégiant des marques connues, en luttant contre tous les gaspillages...»
Marie-Paul FINOUX

(1) Le père Christian Alexandre (Pessac), Jean-Alain Pigearias (Pessac), Jean-Pierre Ribaut, le père Pierre Deprecq.
(2) Dans l’Aquitaine du 21 octobre 2011.


jeudi 8 décembre 2011

Vivre Noël autrement ! Bordeaux - samedi 17 décembre 2011 14 à 17h30 - Place Pey-Berland


Vivre Noël autrement à Bordeaux
la Terre a du prix : ne la bradons pas !
samedi 17 décembre 2011 de 14h - 17h30
     Place Pey-Berland à Bordeaux
                    tram A - tram B
Un temps de rencontre et de partage gratuit
proposé aux bordelais à quelques jours de Noël
Venez chanter, goûter la brioche du partage autour d'une boisson chaude, écrire et dessiner Noël sur une fresque de plusieurs mètres...

L'occasion d'une rencontre pour vivre ensemble "Noël autrement"
animations musique et chant
lecture de contes et dessin pour les enfants
mur d'expression pour écrire et dessiner Noël
goûter et boissons chaudes
tout est cadeau !

comme cette Terre qui nous est donnée...
• Noël autrement à Bordeaux en 2010 : les images...
• Contact à Bordeaux : Jean-Baptiste RAISON – jbraison@free.fr – 07.86.09.49.16

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Vivre Noël autrement !

Bordeaux - samedi 17 décembre 2011
14 à 17h30 - Place Pey-Berland

une proposition pour tous, entièrement gratuite