Le Réseau Aquitain pour le Développement et la Solidarité Internationale et la Médiathèque Castagnéra de Talence
vous invitent aux

Mercredi 6 avril /18h30

Projection/débat

« Nous n'avons qu'une seule planète ! Nos modes de consommations et les effets dans les pays du "Sud" »

"La malédiction des ressources"

documentaire réalisé par le CNCD-11.11.11

Centre national de Coopération au Développement, Belgique

Avec

Francis Ribeyre, enseignant chercheur/Université Bordeaux 3

Institut EGID (Environnement Géo-Ingénierie et Développement)

Et le collectif Une Seule Planète Aquitaine

A la Médiathèque Castagnéra (A coté du Parc peixotto)
1 allée peixotto . 33 400 Talence /// Accès tram > Tram B, arrêt Peixotto
www.radsi.org // 05 40 00 34 71

LA CHARTE DE LA TERRE

Qu'est-ce La Charte de la Terre?

La Charte de la Terre est une déclaration de principes éthiques fondamentaux pour construire une société globale juste, durable et pacifique au XXIe siècle. Elle vise à inspirer chez tous les peuples un nouveau sens d’interdépendance globale et de responsabilité partagée pour le bien-être de toute la famille humaine, la grande communauté de vie et les générations futures. C’est une vision d’espoir et un appel à l’action.

La Charte de la Terre est particulièrement concernée par la transition vers des formes durables de vie et de développement humain durable. C’est pourquoi, l’intégrité écologique en est un des thèmes principaux. Cependant, la Charte de la Terre reconnaît que les objectifs de la protection écologique, l’élimination de la pauvreté, le développement économique équitable, le respect des droits humains, la démocratie et la paix sont interdépendants et indivisibles. Par conséquent, le document offre un nouveau cadre éthique intégral inclusif pour orienter la transition vers un avenir durable.

La Charte de la Terre est le résultat d’un dialogue interculturel qui a duré pendant une décennie à travers le monde au sujet d’objectifs communs et de valeurs partagées. Le projet de la Charte de la Terre débuta comme une initiative des Nations Unies mais s’est développé et s’est terminé par une initiative de la société civile. En l’an 2000, le document fut terminé et la Commission de la Charte de la Terre, une entité internationale indépendante, le fit connaître publiquement comme une charte des peuples.

La rédaction de la Charte de la Terre impliqua le processus le plus inclusif et participatif jamais lié à la création d’une déclaration internationale. Ce processus est la source première de sa légitimité en tant que cadre éthique directeur. La légitimité du document a été renforcée davantage encore par le soutien de plus de 4.800 organisations, parmi lesquelles beaucoup de gouvernements et d’organisations internationales.

A la lumière de cette légitimité, un nombre croissant de juristes internationaux reconnaît que la Charte de la Terre est en train d’acquérir le statut de document de loi douce. On considère que ce type de document, telle que la Déclaration Universelle des Droits Humains est moralement, mais non légalement obligatoire, pour les gouvernements étatiques qui sont d’accord de l’endosser et de l’adopter. En général, ces documents forment la base du développement d’une loi dure.

A un moment où il faut que s’opèrent avec urgence des changements importants dans notre façon de vivre et de penser, la Charte de la Terre nous pose le défi d’examiner nos valeurs et d’opter pour une meilleure alternative. A un moment où l’éducation pour le développement durable est devenue essentielle, la Charte de la Terre constitue un instrument éducatif très précieux. A un moment où les alliances internationales deviennent de plus en plus nécessaires, la Charte de la Terre nous engage à rechercher des points communs au sein de notre diversité et à adopter une éthique globale que partage un nombre croissant de personnes dans le monde entier.